lundi 31 décembre 2012

anti-réveillon

Ces derniers jours, il y a du vent à Keravel, tu sais pourquoi depuis que tu prends des cours de breton avec moi (Ker-Avel = village du vent). Il y a un peu de pluie aussi... temps de saison. Et quand il y a du vent, monsieur et madame de K vont à la pointe de T. (je ne dis pas le nom complet, sinon tu vas débarquer, et fini la tranquillité !) admirer les vagues. Et c'est là que tu comprends pourquoi, en breton, il n'y a qu'un mot pour désigner les couleurs verte et bleue. Ce mot c'est glas.


(j'ai déjà dit quasiment la même chose , c'était il y a 6 ans ! pétard, ça nous rajeunit pas !...)

Ce soir à Keravel pas de réveillon, pas de troupeau de convives éméchés qui chantent "la chenille" à la queue-leu-leu en tournant autour de la table et qui vomissent leur foie gras et leur champagne dans les fusains en partant. Ce soir anti-réveillon : crabe, sancerre et kouign amann avec mon chéri. What else ?


Tout cela ne m'empêchera pas de te souhaiter

une bonne année 2013 !

(et pas une bonne année 2014 comme Ariana, que les étatsuniens sont superstitieux !).


vendredi 28 décembre 2012

Un commentaire dans la page précédente m'a fait réfléchir : et si monsieur de K croyait encore au père Noël, il lui écrirait quoi ?
Et après réflexion, je crois que le cadeau qui lui ferait le plus plaisir serait la retraite à 55 ans !


L'était pas cromignon monsieur de K en 1963 ?
(j'ai un peu cafté son âge du coup, mais il assume)

vendredi 21 décembre 2012

lettre au père Noël

Où l'on apprend que papa de K, tout petit déjà (il avait 6 ans) avait un coeur grand comme ça. Rendons-lui hommage ! (clique sur l'image si tu peux pas lire, comme d'hab)


Et pour ne pas finir sur une note douce-amère, je te fais écouter une musique qui tue. Quand ça sera la fin du monde, je veux me disperser façon puzzle dans le vide intersidéral en écoutant ça :


J'en profite pour te glisser un truc à l'oreille pendant que monsieur de K n'écoute pas : je trouve que Haendel est plus fort que Bach... Et Racha Arodaky aussi elle est bonne forte !

mercredi 12 décembre 2012

12/12/12 12:12

Je n'ai rien à dire... mais tu penses bien que je ne pouvais pas passer à côté d'une date pareille ! Oui, je sais, je t'ai déjà fait le coup, mais c'est la dernière fois ! pour ce siècle au moins...

Et figure-toi que je ne suis pas la seule à fantasmer sur la numéro-aptitude des dates, y a a plein la toile ! , et , et encore. 

dimanche 2 décembre 2012

miscellanées

Pensée eschatologique (il fallait quand même arriver à le placer celui-là !) : je viens de me rendre compte que le premier jour des vacances scolaires tombe le jour de la fin du monde... C'est ballot ! vacances gâchées !...



J'adore cette musique extraite de la B.O. de "La vita e bella" ! On dirait une sardane. Mais si tu sais ce que c'est : la danse catalane, celle chantée par Trenet !





Le week-end prochain, c'est le Téléthon, mais tu peux donner dès maintenant, pour ne pas oublier. 66% du don sont déductibles de tes impôts (si tu en paies, bien sûr...) Fais moi plaisir : clique !

vendredi 23 novembre 2012

mail-art again

Un bonheur n'arrivant jamais seul, figure-toi que j'ai à nouveau reçu une oeuvre d'art dans ma boîte aux lettres. Elle vient d'Allemagne, d'une bloguine, Marie, qui fait partie de ces personnes que je n'ai jamais rencontrées, mais dont je me sens proche, comme si elle était une ancienne copine d'école. C'est drôle hein ?


Et puisque qui ne dit mot consent, je te fais profiter du petit texte émouvant qu'elle m'a envoyé. Ça parle d'un amour impossible, comme on aimerait ne jamais en connaître, comme on rêverait d'en connaître, entre les deux mon coeur balance. Elle me l'a mis en français et en allemand, mais je ne suis pas sûre de savoir recopier la version allemande sans fautes...

Vingt-quatre ans et quelques jours...

Je te regarde encore et encore. Il faut que je te regarde, que je touche ton image qui me retient captive, que j'en dessine les contours, que je devine cet instant. Et je veux briser cet accord silencieux, ce pacte sans mots, je veux que tu me dises la mer que tu as traversée sans moi toutes ces années, comment tu as effacé mes yeux des tiens, fait deuil de ma peau que tu n'as pas osé toucher, rangé cet amour à force de raison,

renoncé à nous.
Marie

samedi 17 novembre 2012

mail-art

Oui, je sais ce que tu vas me dire : je te néglige lecteur chéri... Mais tu sais ce que c'est, les vacances, la reprise, toussa... L'essentiel étant que je suis revenue, pas vrai ?

Je reviens d'abord pour vous montrer une oeuvre d'art reçue de Miss Tortue suite à mon appel désespéré (y a que Sandrine qui avait eu pitié de moi) :


Miss Tortue aime la salade, et la verdure en général, normal pour une tortue.

Deux ou trois choses avant de filer me préparer un thé-citron :

♂ Monsieur de K voulait entreposer une armoire démontée dans le salon pour que son atelier soit mieux rangé. J'ai dit non.

♀ Entendu à la radio : "Frigide Barjot milite contre le mariage gay". C'est du lard ? du cochon ? un hoax ? une blague ? du 2e degré ? une opération diversion lancée par le front GLTB ? je m'interroge...

☼ On va p'tet redéménager... Un appart dans le même immeuble mais orienté sud, et avec davantage de placards. J'te raconterai plus tard.



jeudi 8 novembre 2012

Tlalocantecuhtli *

Après un épisode douloureux durant lequel monsieur de K a passé 48 heures à plat ventre à vider avec un saladier le ballon d'eau chaude de 200 litres et 48 autres heures à installer un nouveau ballon d'eau chaude, après donc 4 jours de toilette de chat (comme dirait maman de K) à l'eau froide, je sais maintenant que l'eau chaude c'est précieux, et je prierai tous les matins Tlaloc (* je préfère l'appeler par son petit nom), dieu aztèque de la pluie, de bien vouloir faire pleuvoir de l'eau chaude dans ma salle de bains. 
(si tu es arrivé à lire cette phrase jusqu'au bout sans reprendre ton souffle, tu as gagné un tour gratuit)

mardi 6 novembre 2012

iconoclastie


Quand je méditais sur les images de Dominique Autrou pour les vases communicants, j'ai proposé deux textes à Dominique, il en a choisi un, et comme je n'aime pas gâcher, le deuxième je le publie chez moi aujourd'hui. Tu n'es pas effrayé par la poésie j'espère ?


   

Je t’ai mise au centre de ma vie, ô mon aimée,
Et tu n’as de cesse que de t’échapper aux confins extérieurs de ma vision.
Tu fuis la crypte secrète du creux de mes bras,
Toute parfumée des cônes d’encens qui y brûlent pour toi.
Tu fuis mon amour précieux comme un rayon de soleil rubis
Passant au travers d’une rosace gothique.
Tu fuis pour aller t’agenouiller au pied de quelle idole païenne ?
Une idole de bois brut qui laissera des échardes dans ton tendre cœur de vierge.
Tu fuis l’essentiel, l’alpha et l’oméga, tu me fuis, moi qui t’adore,
Et tu me crucifies !

vendredi 2 novembre 2012

Vases communicants

Il est une tradition le premier vendredi de chaque mois dans la blogosphère huppée : les Vases Communicants. Monsieur Dominique Autrou m’a fait l’honneur de me demander non pas ma main, mais la permission de vasecommuniquer avec moi. Nous avons échangé non pas des anneaux mais des photographies (moi j’ai puisé sans vergogne dans les carnets de monsieur de K) avec pour consigne d’écrire ce que nous inspirent les photos de l’autre. J’affiche ici la production de Dominique, la mienne est affichée chez lui. Et tous les vases communicants de novembre sont affichés .


La trace 
— C’est pas possible… Mais ce n’est pas possible… Qu’est-ce que c’est encore que ce b… se lamentait le capitaine du vraquier Miserere Nobis après que son mécanicien se fut plaint d’une avarie près de l’arbre de transmission. Adam E. (dit «le canif»), qui avait fini par trouver place au milieu de l’équipage (entièrement masculin) faute de main d’œuvre, ne fut pas surpris par cette nouvelle péripétie qui s’ajoutait à une liste déjà longue de contretemps ayant pour origine une erreur humaine. Dès la sortie du port du Havre, le pilote — un Breton daltonien (de type III, également) mais là n’est pas la question car la couleur n’est pas seule pertinente pour distinguer les bouées — avait confondu bâbord et tribord en raison d’une alcoolisation excessive et cela avait eu pour conséquences un coup de gueule, un coup de barre, une explication entre hommes et un petit vomi.


On décide de faire escale à Brest. On trouvera bien ici un réparateur, sinon où s’adresser, je vous le demande… Cela fait plaisir de revoir Brest et il serait sympathique, aussi, de se poser un peu. Peut-être qu’après tout ce temps on finit par passer inaperçu ? (Que le lecteur, ici, ne soit pas troublé ; avec son bon œil il — elle, si c’est une lectrice — aura relevé, ou relèvera plus bas un étrange anachronisme. Ce n’est pas grave. L’auteur du texte se permet une petite licence, voilà tout). Par ailleurs, la proximité des mots « Breton » et « alcoolique » est une coïncidence. Et l’emploi du terme « licence », affublé ou non d’un numéro, n’a rien à voir là-dedans.


Et le port de Brest a considérablement changé depuis la dernière fois que nous l’avons vu. La construction d’une centrale nucléaire près du centre-ville n’est pas pour rien dans cette appréciation ; la récente autonomie de la Bretagne, acquise après bien des luttes (du moins officiellement, la réalité étant que, devenue peu rentable, le pouvoir central a décidé de s’en séparer) cette autonomie exigeait qu’on s’exonérât définitivement des importations depuis la France voisine (et amie, n’exagérons rien). Les anciens avaient râlé un peu, ceux qui s’étaient battus à Plogoff, puis s’étaient tus faute de combattants. Le temps est au réalisme politique, plus question de jouer les héros vaguement poètes, bardes et autres korrigans folkloriques, qui n’intéressent plus personne, oh non, personne, à part des gens comme Adam E. (dit «le canif»).


Quoi qu’il en fût, Adam E. (dit «le canif») est un repris de justice au dessus la tête duquel un mandat d’arrêt international reste en équilibre. Pas question de mollir, donc. Il se demande comment vais-je bien pouvoir rejoindre Quimper, puisque la marine me lâche autant en profiter pour se refaire une conduite (une santé, on n’ira pas jusque là ; le mot est gênant) dans le pays de mes origines où, paradoxalement, je ne suis pas plus connu que cela. D’ailleurs mes souvenirs sont plutôt mous, tiens, le pont Albert Louppe a été doublé… Compte tenu de la densité de la circulation ce n’est pas plus mal. Surtout avec ce véhicule qui permettra de passer inaperçu mais quand même, quand même, c’est du lourd.


Il passe à Coataudon devant les terres de ses ancêtres, honteusement spoliés par un magasin Ikea. Il faudra se plaindre auprès du géant suédois en temps utile mais ce n’est vraiment pas le moment. D’ailleurs où sont passés les titres de propriété ? Filer le long de l’ancienne route, celle qui passe par Châteaulin (la buvette auprès de l’arrivée du criterium cycliste est devenue un bar gay au nom en rapport avec l’appareil moteur du vélo, on appréciera l’humour au passage, passage effectué au reste à l’envers du parcours). Auparavant il aura failli s’arrêter devant une autre maison familiale au Faou, 1 route de Châteaulin, 1. L’ancienne poste, en face de l’ancienne gendarmerie. Téléphone 3 01 (02 étant celui de ladite gendarmerie et 03 celui du docteur Boënnec)…

Mais quel délétère accès de sensiblerie ! On aurait peut-être mieux fait de prendre la quatre voies, finalement.

Ah ! Voici Quimper, enfin. On va se garer, près de la gare, avenue de la Libération, dans un souci de sustentation. Penser à aller jusqu’au cimetière, ensuite. Espérons que les concessions ne sont pas arrivées à échéance. Après cela on pourrait essayer de trouver une location, vers Ker Goat al Lez ?

Mais… Mais… Mais mais mais… Bon sang ! Max !


Il m’aura suivi jusqu’ici, avec la came ! Enfer et damnation…

texte : Dominique Autrou
crédit photo : monsieur de K

samedi 27 octobre 2012

où l'on montre que le breton est polygame et daltonien

Ça faisait un bout de temps que ça me titillait, presque depuis que je m'appelle madame de Keravel, un bail quoi ! Donc j'ai fini par m'inscrire à un cours de breton. Le breton est une langue vraiment étrange ! Je t'ai déjà parlé des pluriels à s'arracher les cheveux. Mais j'ai appris bien d'autres choses étonnantes.

Par exemple, les nombres sont invariables, sauf deux, trois et quatre qui ont un masculin et un féminin. C'est pas une preuve que le breton est polygame ça ? Ben si, ils ne peuvent pas envisager une femme, mais seulement deux, trois ou quatre !





Autre extravagance : il n'y a qu'un seul nom pour désigner les couleurs bleue et verte, sauf le vert artificiel. Par exemple, la mer et l'herbe sont "glas" mais mon pull vert est "gwer". Donc le breton est daltonien, c'est clair !





J'aurais pu aussi vous dire que le breton est poète, lui qui nomme le mois de septembre "mois de la paille blanche" (gwengolo), le mois de novembre "mois noir" (miz du) et le mois de décembre "mois encore plus noir" (miz kerzu) (le "du" qui se transforme en "zu" ça c'est une mutation, mais je t'explique pas tout aujourd'hui, je sens que tu as déjà mal à la tête).

J'aurais pu vous dire encore que le breton est subtil, puisqu'il existe deux forme du verbe être, suivant que le qualificatif est une qualité intrinsèque de la personne (par exemple : je suis madame de Keravel = Itron Keravel on) ou une qualité partagée (par exemple : je suis belle = me zo glav) (exemple choisi au hasard).

Bref, je n'ai pas fini de faire le tour du breton (ni du breton d'ailleurs) (comprenne qui pourra).

samedi 20 octobre 2012

mail-art

Je m’apprêtais à me désoler du vide de ma boîte aux lettres suite à mon appel à mail-art, quand soudain... tatataaaa : 2 lettres dans ma boîte hier !
Une belle carte de Sandrine (j'ai flouté l'adresse ! tu croyais pas que j'allais publier ma vraie adresse à tous les vents !) :
Pour ceux qui n'auraient pas vu le titre en vertical à droite, c'est un coquelicot dans un champ de blé. Car mademoiselle Sandrine est dans sa période coquelicots, et c'était le thème de la carte que je lui avais envoyée.

Et une lettre d'Ariana lamento, tout à fait banale, mais avec de si belles choses dedans :
La carte me plaît beaucoup, on dirait qu'elle a été faite pour moi ! J'ai scanné le bracelet et le porte-clés car notre appareil-photo est resté à Keravel. Et mon téléphone ? Ah non, désolée, je suis un dinosaure et mon téléphone ne fait que téléphoner... Mais ça rend pas si mal avec le scanner, non ?

Merci mesdemoiselles !

Du coup je vais te montrer, deux de mes oeuvres (sois indulgent !). Une pour un projet sympa sur le thème de la solidarité (exposition prévue à Rennes en novembre).
On voit pas bien sur le scan (tu peux agrandir quand-même, en cliquant sur l'image), mais la carte est dans une pochette plastique qui contient du riz. Les grains bougent, évidemment, pour que le facteur puisse lire l'adresse ! Et la carte, non, je ne l'ai pas dessinée toute seule, je suis trop malhabile, mais photosh*p est mon copain. Et ne dis pas que ce n'est pas de l'art ! Tu crois que Marcel Duchamp sa pissotière il l'avait faite avec ses petites mains ?

Et une carte d'anniversaire pour C. sur le même principe :

Voilà ! Et si tu te sens pousser l'inspiration pour m'envoyer une oeuvre, surtout te retiens pas !


mercredi 17 octobre 2012

anti-gaspi

Je lisais un article très intéressant ce matin et une phrase a tilté. Je te jure que je ne l'ai pas fait exprès, mais ça fait une super belle transition avec ma page précédente.

Citation : 
Comment expliquer que près d'un tiers des aliments produits ne sont pas consommés ?
Les causes sont multiples, à tous les stades de la chaîne alimentaire, du champ à l'assiette. Prenez les fruits et légumes : il est courant de voir le tiers d'une récolte de pommes de terre, de courgettes ou de tomates mis au rebut parce qu'elles n'ont pas la bonne forme, le bon aspect, la bonne couleur.

C'est extrait d'un article de Télérama (tu sais, le magazine pour les bobo-catho-écolo-gaucho-intellos) (une de ces étiquettes est un intrus pour moi, cherche-la petit scarabée) sur l'activiste anglais Tristram Stuart qui milite contre le gâchis de nourriture.


J'ai aimé cet article, et surtout sa conclusion : "de simples citoyens peuvent engendrer de grands changements" (lis toute l'histoire à la fin de l'article, elle est kromignonne !). J'aime les documentaires ou articles positifs (comme celui de M.M.Robin diffusé hier soir mais que je n'ai pas encore regardé). Les docus alarmistes me gavent ! Mais ceux qui donnent des solutions me dynamisent, et pas seulement moi j'espère !

samedi 13 octobre 2012

portnawak

Suite du message du 22 septembre :

Mieux vaut une verdure luxuriante
Qu'une luxure verdoyante !

C'est tout ? c'est tout !

lundi 8 octobre 2012

gourmandise d'hiver

Je viens de gagner un prix avec une de mes nouvelles ! C'est le 2e prix du festival gourmand de Rennes
Tu me diras que je suis abonnée aux mini-Mir mini-prix, après le 3e prix obtenu en 2010 au festival du livre du Conquet.
Le prix m'a été remis hier après-midi. Ne vas pas t'imaginer une salle bondée de monde, crépitant de flashes et bruissant de l'excitation d'une foule en délire... En réalité, je suis 2e sur 23 textes reçus, ce qui relativise un peu la chose... Mais ne crachons pas dans la soupe : ça fait quand même plaisir !
Pour ce concours dont le thème était "La gourmandise n'est pas un vilain défaut", j'ai rhabillé avec un chapeau et des chaussures (NdT : un début et une fin) un texte que j'avais déjà écrit pour blogoquineries (remember ?).
Le lauréat du 3e prix de ce concours étant non-voyant (pour ne pas dire aveugle, je trouve ces ronds de jambe vocabularistiques un peu ridicules, mais je ne veux vexer personne...) j'ai enregistré une version audio de mon texte pour lui envoyer.
Tu as donc le choix, mon lecteur fidèle chéri, de lire la version finale, avec chapeau et chaussures, en version audio, si tu veux entendre le doux son de ma voix, ou texte, si tu préfères entendre la voix qui est dans ta tête (clique sur les icônes bon sang !).
 


mercredi 3 octobre 2012

Banned Books Week

Savais-tu que c'est la semaine des livres censurés aux Etats-Unis ? C'est ma bloguine Ariana qui me l'apprend. Quand tu regardes la liste des livres censurés aux US (qui figure sur le blog d'Ariana), tu crois tomber de ta chaise ! ! ! La moitié des rayons de bibliothèque seraient vides à ce régime là ! Tu pourrais comprendre, à la limite, que "Lolita" de Nabokov soit censuré, mais "L'appel de la forêt" de London ! ! ! Je ne l'ai pas lu, mais je doute que ce soit si horrible... Pourtant il a été brûlé par les nazis !

Comme je l'ai dit en commentaire chez elle, il y a un juste milieu entre "autorisé" et "censuré", ça pourrait être "déconseillé aux enfants". Quoi que... ce sont les livres ou les films interdits aux moins de XX qui attirent le plus les jeunes !...

En attendant, je dois être une perverse (le premier qui dit "Oh oui !" sera puni au coin les mains sur la tête) car j'en ai lu un bon paquet des ces livres censurés ! 

Et puisque t'as été tout bien sage, je te donne à écouter une jolie musique (et pour une fois, c'est pas du baroque ! quoi que... c'est limite hein ?)

dimanche 30 septembre 2012

salon de l'auto

Madame de K suit l'actu de plus prèsVvRRrrraoum comme Gainsbarre en Ford Mustang.


Je lis à propos de la nouvelle Clio : 
"Le surprenant "Renault R-Sound Effect" qui permet de simuler six sonorités de moteur différentes. Un équipement que l'on croyait réservé aux futures voitures électriques." 
Et là je suis quand même un peu sur le perplexe... Y a pas "kéké qui se la pète" ou "pot d'échapement percé" comme son ? Ou "9e symphonie de Beethoven" ? 
Et en plus c'est un équipement prévu sur les voitures électriques ? ! Pourquoi rajouter du bruit à une voiture qui ne fait pas de bruit, alors là ça aussi ça me laisse sans voix ! (enfin c'est une façon de parler, parce que monsieur de K te dirait que pour m’empêcher de parler il faut se lever de bonne heure)

C'est à se demander si une voiture est un moyen de locomotion ou un moyen d'exposer son ego aux yeux du monde ébahi et admiratif (te fatigue pas, hein, je connais la réponse...). C'est comme les téléphones qui servent à tout sauf à téléphoner.  

Sinon t'y vas au salon de l'auto toi ? on y rigole bien y paraît.

mercredi 26 septembre 2012

puësi

Je viens d'envoyer un haïku à ma bloguine Lise du blog Chroniques américaines qui organise un petit jeu d'écriture (si ça te dit, tu es bienvenu ! des explications par là). Elle me demande un petit cours sur les haïkus, voyons ça de plus près. Je mets mon CD de shakuachi (mais si tu sais ce que c'est ! je t'ai déjà expliqué voyons !) et je me lance.

Cette forme de poésie vient du Japon. Un haïku (prononcer a-i-kou, comme puësi est à prononcer pouési, mais ce n'est pas japonais, c'est keravelien) est un micro-poème de 3 vers, de 5 / 7 / 5 pieds (dans la forme occidentale). Il doit décrire, ou mieux : évoquer, un sentiment ou une sensation, le plus souvent concernant les saisons ou la nature, mais pas que. Ça c'est mon interprétation, il faut des contraintes pour booster la créativité, mais il faut aussi savoir s'en affranchir ! Si tu veux des explications plus détaillées, tu peux aller sur wikip.

Je me suis déjà essayée au haïku sur mes blogs précédents (, et , tiens celui-là je le recycle !), je me suis même essayée au fib-haïku, mais c'est une autre histoire... Je ne peux pas te faire lire celui que j'ai envoyé à Lise, elle veut que les textes pour son concours soient anonymes.


samedi 22 septembre 2012

Sérénité

Où l'on voit que madame de K aime toujours autant se moquer des pubs (quand elle ne les fustige pas).

Suite à un commentaire chez ma poétesse préférée, je cherche "mer de la sérénité" dans gougueule car je ne sais plus si c'est sur la Lune ou sur Mars. Et je tombe là-dessus :


J'ai failli m'étouffer de rire. Tu vois pas ? Regarde de plus près ! Et si tu vois toujours pas, clique sur l'image et / ou va faire un tour dans le dictionnaire.

lundi 17 septembre 2012

j'ai rencontré un éditeur !

Samedi j'ai rencontré un éditeur. Si ! Je te jure, un vrai ! Enfin un vrai... je sais pas... il se nomme lui-même apprenti-libraire, dans le sens de producteur et diffuseur de livres. Sa maison d'édition s'appelle Les penchants du roseau.

Il m'a fait cadeau d'un livre de poésie de Padrig Moazon "Mémoires du cargo". Très exotique et iodé. Il y a même une page sur Brest (qui est, comme chacun sait, on ne peut plus exotique et iodée), ce qui a ravi monsieur de K*.

Et tu sais à quoi on reconnait un apprenti-libraire élégant ? Aux ligatures ! ça me ravit (tout le monde est ravi dans cette histoire...). Ce sont ces petits animaux que j'ai coloriés en rouge dans les images scannées dans mon livre. Si, tu as déjà rencontré de tels caractères, j'en suis sûre ! Reprends ton édition de 1765 du dictionnaire de l'académie française page 17. Tu vois ! (clique pour agrandir mon bon !)


J'ai cherché comment écrire un "ct lié" dans un texte comme dans la deuxième image, ben... difficile ! J'ai trouvé un code "&ctlig;" mais je ne sais pas comment introduire ça dans mon texte ou sur ma page... un programmeur me l'expliquera peut-être.

* En parlant de monsieur de K, tu savais qu'il a ouvert un blog pour exposer ses photographies ? des Errances ça s'appelle.



mercredi 12 septembre 2012

chants d'oiseaux

Tu aurais cru madame de K plus encline aux noms d'oiseaux qu'aux chants d'oiseaux, et bien laisse-moi te dire que tu es une langue de vipère ! 

J'ai passé toute la journée à écouter un CD offert par ma chère soeur et que je viens de retrouver (merci le déménagement !). Il s'appelle Le réveil des oiseaux de Pierre Huguet (il est bio-acousticien, ça en jette hein ?). C'est presque mieux que la musique moisie pour travailler ! 

Je voulais te faire écouter ce CD charmant. Déception ! je ne l'ai pas trouvé sur dix heures (you see what I mean). Mais en farfouillant, j'ai trouvé cette vidéo, très intéressante car non seulement tu entends les oiseaux, mais tu les vois et leur nom est indiqué. Je vais devenir incollable sur les chants d'oiseaux moi ! et toi aussi mon ami !

Tiens, en parlant d'oiseau, tu te rappelles la belle poésie que je t'ai donnée à lire il y a... longtemps ?

L'image ? gravure de John Gould, ornithologue anglais du XIXe. L'oiseau est un faisan lophophore en parade (rien que ça...).

vendredi 7 septembre 2012

calli-typo-graphie

Découvert sur Demilked découvert par Thaddée Usword as image by Ji Lee.
J'adore !
Ça me fait penser aux fantaisies typographique de Jérôme Peignot, remember ?


Word as Image (by Ji Lee) from jilee on Vimeo.

mercredi 5 septembre 2012

beurk !

Ça paraît pas sérieux d'être piquée par des aoûtats le 5 septembre, hein ?
Mais il y a des choses qu'il vaut mieux ne pas regarder de trop près...

Beeeuuurk ! ! ! !

J'ai trouvé cette image sur un blog très intéressant où il y a encore plein d'images archi-beurk.

PS : n'oublie pas mon idée de mail-art !

mardi 4 septembre 2012

mail-art

Une mienne bloguine a lancé l'idée (pas trop loin, elle est retombée sur son blog) d'échanger du mail-art, et je trouve ça intéressant. 

Voilà ce que je te propose :
- tu me demandes mon adresse postale par mail privé (j'ai ajouté un bouton "contact" à droite, t'as vu ?)
- tu m'envoies une belle lettre
- je la publie sur mon blog (sauf si tu ne veux pas)
- et je te réponds avec une belle lettre (enfin belle... je ferai de mon mieux !)
Si jamais je reçois 76 lettres, le délai de réponse sera de 15 mois, mais je m'engage à répondre !

Alors à tes pinceaux ! (ou ciseaux/colle, ou appareil photo, ou machine à coudre ou... ce que tu veux !)

dimanche 2 septembre 2012

...


C'est Quoi ?
Séquoi
Séquoia

c'est tout ? c'est tout ! (pour cette fois)
 je n'ai pas pu résister à cette bonne occasion de placer un bon mot...



PS : séquoia : Du nom de Sequoyah (v. 1770-1843), Siquoya en tchérokî (cherokee), inventeur de l’alphabet tchérokî. Cette dédicace a été faite par le botaniste autrichien Stephan Ladislaus Endlicher. (source wiktionary) Tu noteras qu'il n'était pas américain le botaniste, sinon je ne suis pas sure qu'il aurait choisi un nom indien...

jeudi 30 août 2012

où madame de K donne des leçons d'écriture à Chateaubriand

Tu crois qu'elle oserait ?!... voyons cela de plus près

Je n'ai pas fait de grandes études littéraires (grandes si, mais littéraires non), mais je crois me rappeler que la concordance des temps est le B-A-BA de l'écriture,
non ?

Je tombe sur un petit livre de Chateaubriand intitulé Le dernier Abencerage. Je le lis (oui, je sais, y a des trucs plus folichons à faire dans la vie, mais je n'avais jamais rien lu de Chateaubriand, et il fallait bien satisfaire ma curiosité). Au cours de ma lecture, je trébuche plusieurs fois sur des paragraphes mêlant passé et présent. Désagréable ! Je me demande si à l'époque c'était moins strict que maintenant, ou si Chateaubriand à écrit cette nouvelle alors qu'il avait 12 ans, ou si c'est tout simplement un mauvais écrivain ? mais là, je sens que j'iconoclastise...

Je te donne une preuve quand même : 
Ils sortent (présent) ; ils arrivent (présent) à un cimetière qui fut jadis celui des Maures. On voyait (passé) encore çà et là de petites colonnes funèbres autour desquelles le sculpteur figura jadis un turban, mais les chrétiens avaient depuis remplacé ce turban par une croix. Aben-Hamet conduisit (passé) Blanca au pied de ces colonnes.

Quelque temps plus tard (un certain temps comme dirait Fernand Reynaud), je prends un livre de Marie Ndiaye à la bibli (peut-être attirée par la couleur bonbon de la couverture). Et sur quoi tombé-je ? Je te le donne Émile : la même chose !

La preuve :
Je suis tellement remuée que c'est à peine si je prête attention à Cristina qui traverse la rue, dans son mini-short rose, de sa démarche dansante. Elle m'embrassa deux fois sur chaque joue et je sentis son odeur de fleur.

Là, ce n'est pas un archaïsme ou une maladresse je pense. Ce doit être volontaire. Et pour cette raison (et d'autres) je crois que je ne vais pas finir ce livre... Pourtant j'ai lu des choses d'elle que j'ai aimées (remember ?)

Ça me rappelle ce livre de JMG Le Clézio (ça devait être Mondo) que je n'ai jamais pu finir car il employait l'imparfait au lieu du passé simple et que ça perturbait ma compréhension du récit.

Ben moi j'aime pas qu'on déforme ou torture la langue pour faire genre (comme dirait mademoiselle de K N°2). Si un fin lettré passe par ici et veut bien m'expliquer l'intérêt de ce genre de pirouette, je suis preneur (preneure) (preneuse) (prenatrice).

mercredi 22 août 2012

pire que des chiens !

Une amie très chère (c'est Louise, tu la connais pas) qui doit partir à Marseille m'a demandé de me renseigner sur l'accessibilité en fauteuil roulant des transports en commun.

Voyons ça de plus près. Facile me dis-je, un coup d'internet et hop !

Par exemple sur le site SNCF Ile-de-France, qui n'est pourtant pas championne de monde de l'accessibilité*, dès la page d'accueil tu as une rubrique "Accessibilité PMR" (personne à mobilité réduite, qui veut dire handicapé moteur mais en plus joli, qu'ils croient). Sur le site de la RATP, pas championne non plus, dans la rubrique "Se déplacer", tu as une sous-rubrique "Accessibilité des réseaux".

Me voilà donc partie sur le site de la RTM (régie des transports de Marseille). En page d'accueil, je trouve un service "Mobimétropole", transport des PMR en véhicules adaptés sur réservation, mais c'est pour les habitants de Marseille. Pas bon pour Louise donc... Dans la rubrique "Informations voyageurs" que nenni. Dans la rubrique "Règles et conseils" que dalle. Je cherche partout : rien ! (ou alors je ne suis pas douée, mais ne nous attardons pas à vérifier cette hypothèse farfelue)
Je cherche dans le moteur de recherche du site "PMR" et je retombe sur le service Mobimétropole qui ne m'intéresse pas. Je cherche "fauteuil roulant" et je tombe enfin sur une page qui s'intitule "Article 2 : conditions de transport" (je n'ai toujours pas compris à l'heure où j'écris comment on y accède depuis la page d'accueil)
Après divers chapitres :
  • 2.1 Accès aux véhicules
  • 2.2 Places réservées – Voyageurs prioritaires (mais tu ne sais toujours pas comment y accéder à ces places)
  • 2.3 Transport et consommation de denrées alimentaires
  • 2.4 Transport des animaux
  • 2.5 Conditions spécifiques relatives à divers objets et matières
Tu arrives enfin (enfin ! après les animaux et les divers objets et matières ! ! !) aux :
  • 2.6 Conditions spécifiques relatives aux utilisateurs de fauteuil roulant
Tout ça pour apprendre que le métro n'est pas du tout accessible... et les bus si, un peu, si t'es bien gentil et que tu supplies à genoux.
Cela dit, si j'avais cherché direct accessibilité transports en communs Marseille dans gougueule, je serais tombée direct là-dessus ou là-dessus.

Bon ben pas bravo Marseille !

* pour le moment, dans la mesure de mes petites connaissances, je mets championnes du monde ex-aequo Rennes (avec un réseau bus presque 100% accessible et des aménagements urbains très attentifs) et Barcelone (avec un métro presque 100% accessible) (et des tapas délicieux (délicieuses ?) mais ça c'est une autre histoire).

samedi 18 août 2012

madame de Keravel rit et pleure

Entendu sur la terrasse de Keravel :
- Qu'est-ce qu'elle mange la chatte ?
- On dirait un papillon de nuit.
- Pas étonnant qu'elle pue autant de la gueule !...

imago de l'orgyie pudibonde

Sinon quoi ? Ben faut que je te montre la carte météo d'aujourd'hui, c'est une vraie caricature !... Je te jure que je ne l'ai pas retouchée ! 


Keravel c'est au bout du bout, le seul endroit de France (avec Cherbourg) où il y a nuages et 22°. La canicule ? Ah ah !
L'année prochaine, on va en vacances au Portugal, ou je divorce !