jeudi 29 mai 2014

Sauvages !

Un commentaire de Marie O. sur mon dernier article (publié il y a 18 jours ???!!!... déjà !) m'a donné envie de vous parler du compagnon rouge. C'est une fleur sauvage qui est très fréquente au bord des chemins à Keravel (et ailleurs aussi sans doute).

 J'aime bien connaître les fleurs que je croise sur les chemins par leur petit nom. Celle-ci, je connaissais déjà son nom. Mais lorsque j'ai cueilli le bouquet en question, j'ai remarqué qu'il y avait deux sortes de fleurs, légèrement différentes. Si tu agrandis la photo du 11 mai, tu pourras comparer les fleurs qui sont tout à fait à droite avec celles qui sont tout à fait en haut. Me voilà donc partie sur internet pour explorer cette question. Et qu'apprens-je ? C'est une histoire de sexe figure-toi ! (cette phrase va attirer toutes sortes de visiteurs indésirables sur ce blog j'ai peur...) Le nom scientifique du compagnon rouge est silène dioïque, et dioïque veut dire que les fleurs mâles et fleurs femelles ne sont pas portées par le même pied.
fleur femelle               fleur mâle     
(images trouvées sur ce site très intéressant)

Dans le bouquet du 11 mai, il y avait aussi de la consoude, celle-ci je ne la connaissais pas, et en furetant sur wikip, j'ai appris que ses fleurs sont groupées en cymes scorpioïdes. Si ça c'est pas de la poésie !...

                                              cyme scopioïde

Et pour finir, une autre habituée des talus à Keravel et dont j'adore la couleur bleu faïence : la bourrache.

C'est bien de finir par ça, car comme chacun sait la bourrache et pâturage sont les deux mamelles de Keravel.
(il y a 6 ï dans cette page, tu crois que c'est un signe ? un signe de quoi d'ailleurs ?)

dimanche 11 mai 2014

folles (mais pas à la messe)

Un petit haïku pour Lise.
Il n'est pas orthodoxe, mais désobéir est salutaire parfois !


Balade dans les chemins creux
Les herbes folles
Nous raccompagnent


(photo de monsieur de K)


Savais-tu, mon ami, que ballade et balade coexistent. La ballade est musicale et chansonnière (de l’ancien occitan "ballada" = danse), la balade est pédestre (ou à roulettes...).

Ça faisait longtemps que je ne t'avais pas donné quelque chose à écouter. Mets-toi ça entre les oreilles ! (et tu as de la chance, tu as échappé à la ballade pour Adeline par André Rieux et à la ballade des gens heureux par Gérard Lenorman).

dimanche 4 mai 2014

apartheid

"The grass is singing" - 1950 ("Vaincue par la brousse", l'est pas complètement nazebrock cette traduction  ?) premier roman de Doris Lessing, prix Nobel de littérature en 2007.

When a white man in Africa by accident looks into the eyes of a native and sees the human being (which it is his chief preoccupation to avoid), his sense of guilt, which he denies, fumes up in resentment and he brings down the whip.

Traduction de Mme de K (qui réclame votre indulgence) : Quand un blanc en Afrique par accident regarde dans les yeux un indigène et voit l'être humain (alors que c'est sa principale préoccupation d'éviter cela), sa culpabilité, qu'il nie, s'embrase avec ressentiment et il abat son fouet.