lundi 29 juillet 2013

tu crois que j'ai l'esprit mal placé ?

Tu sais comme j'aime critiquer les pubs ? (ça mange pas de pain et c'est facile, même un peu trop...).
La dernière qui m'a tapé dans l'oeil c'est celle-là :


Quand tu la vois de loin, comme ça, tu te dis : c'est quoi ce truc ?
Puis tu te rapproches et tu te dis " Non ! on dirait des mecs... Mais celui de gauche on dirait qu'il a pas de tête..."


Et quand tu te rapproches encore tu te dis "Han ! mais y a des mecs en bas aussi ! On dirait qu'ils sont en train de ***"


*** me dis pas que tu n'y as pas pensé aussi, menteur !

Je crois que cette pub n'est pas loin de remporter le pompon en termes de mocheté et de ridicule ! Chez Décathl*n ils auraient mieux fait de faire appel à un graphiste professionnel plutôt que de faire bricoler cette affiche par l'assistance du DirCom au fond de son garage avec photosh*p.

jeudi 25 juillet 2013

quand des blogueurs se rencontrent, de quoi parlent-ils ?

De blogs bien sûr ! Et de bloguamis que nous avons en commun (coucou Zigmund, Sandrine, Fred, Joe, Walrus, MAP, Joye et j'en oublie peut-être...). Mais aussi d'école, d'informatique, de papillons, de bateaux, de pêche, de soupe de poisson, d'urgence (non ! d'Urgence), des études des enfants, de tennis de table, de Nono6*, de bière...

Donc bien belle journée avec M.* et Mme Berthoise à Concarneau !

* qu'il me pardonne de lui donner le nom de sa femme, c'est pour sauvegarder son anonymat

Connaissant le goût immodéré de monsieur de K pour la rouille et l'odeur de gasoil, tu imagines bien qu'on a été traîner nos guêtres au port...








(cette dernière image est intitulée "cauchemar du poisson)

lundi 22 juillet 2013

c'est pas vrai !


Et l'eau était haute (ça arrive toutes les 13 heures) et même très haute (ça arrive une fois par mois) ; et puis il n'y avait pas un poil de vent (ça arrive tous les 36 jours, statistique keravelienne) et il faisait chaud (ça arrive tous les 10 ans).
Donc quand je suis arrivée sur la plage, je n'ai pas pu résister ! Mais je n'avais pas mon maillot (je ne l'ai jamais...) donc je me suis baignée toute* habillée. L'effet tee-shirt mouillé a failli créer une émeute sur la plage...
Mais ce sont une nuée de mouches et de puces de mer (effet de la chaleur ?) et une brume de mer soudaine (effet de la chaleur !) qui nous ont fait fuir.

* L'accord de tout devant un adjectif est encore plus coton que l'accord de grand !...

jeudi 18 juillet 2013

amour, délice et orgue

Mme de K est allée au concert, et elle est presque réconciliée avec l'orgue (presque) (il était quand même bien mignon ce petit organiste).
Mais je trouve toujours que le son de l'orgue est balourd, acide et dégoulinant comme de la tarte à la rhubarbe pas assez cuite...

L'avantage de cette petite église dans laquelle avait lieu le concert (je vais pas te dire où c'est, sinon un de ces quatre tu vas débouler dans mon jardin à l'heure de l'apéro...), c'est que l'orgue était sur le côté du chœur ; on pouvait donc voir l’organiste, ce qui n'est pas courant.

On a écouté divers morceaux de la bibliothèque de musique de J.S. Bach (c'était le titre du concert), comme par exemple cette canzonetta de Dietrich Buxtehude.

lundi 15 juillet 2013

brume de chaleur

Tu sais la fameuse blague bretonne : quand il pleut des chats et des chiens, on dit "Mais non, t'inquiète, c'est qu'une petite brume de chaleur"?
Ben à force de blaguer c'est arrivé en vrai : ce matin brume de chaleur ! Faut dire qu'il a fait vraiment chaud hier ! Et ce matin : fraîcheur, petites gouttes suspendues en l'air et festonnant les feuilles des crocosmias.

image piquée chez "souffleur de rêve"

Pour savourer la levée du soleil blanc dans la brume : Ella & Louis, Dream a little dream of me. Je fonds pour la voix d'Ella, chaude, douce et sucrée comme un fondant au chocolat.

C'est tout ? C'est tout ! suite au prochain numéro...

dimanche 14 juillet 2013

Entendu quelque part au bout de la terre

Lui : Quoi ? Tu oses me critiquer alors que je frise la perfection ?
Elle : Moi, la perfection je la frise pas, je la défrise !

J'en profite pour montrer l'image, cadeau de Ariana Lamento :



samedi 13 juillet 2013

La langue française est une chienne

Lu dans un article de journal : les fenêtres grandes ouvertes. Les fenêtres sont elles grandes ? Le "grand"
est-il adverbe ou adjectif ? Faut-il l'accorder ou pas ?
Les pro et les anti se déchaînent ! Apparemment les deux options sont correctes. Quant à moi je préfère les portes grand ouvertes, je trouve ça beaucoup plus élégant (oui, on pourrait dire aussi pédant, mais on risquerait de se fâcher avec Mme de K).

La langue française est décidément une chienne ! (je le dis depuis longtemps).

photographie : après-midi shopping avec M. (t'y crois pas hein ?) et à V2 en plus (moi même j'ai du mal à y croire...)

mercredi 3 juillet 2013

Madame de K, le retour

Je ne faisais pas la tête, je réfléchissais... mais là, à J-1 des vacances, je me sens redevenir d'humeur bloguesque !

Je reviens pour vous parler de lecture. J'ai eu la chance d'être sélectionnée à la dernière opération "Masse critique" sur Babelio, et j'ai reçu un livre en échange de l'engagement à publier une critique (le marché est honnête il me semble). Le livre que j'avais choisi est : Quand l’esprit vient aux médecins, de Serge Bouznah & Catherine Lewertowski, éditions In Press.

J’ai choisi ce livre parce que ma fille (mon bébé minuscule) est étudiante en médecine. Je lui ai dit que je lui prêterais le livre quand je l’aurai fini, elle m’a répondu « Tu sais maman, la médecine j’en bouffe 12h par jour, 6 jours sur 7 (et encore, c’est un emploi du temps optimiste), alors si je devais lire, je ne choisirais pas un livre de médecine ! » Tant pis ! Je le lirai avec plaisir, moi, ce livre ; car si on n’est pas tous médecin, on est tous patients un jour ou l’autre.

Ce livre présente l’expérience d’une consultation interculturelle à l'hôpital Cochin. Cette consultation, basée sur les théories de l'anthropologie médicale et de l'ethnopsychiatrie, propose aux médecins de les aider lorsque la compréhension de patients de culture étrangère nécessite non seulement une traduction mais plus largement une compréhension de leurs croyances religieuses et de leur culture.
La plupart du temps, les soignants sont dans l’ignorance du monde des patients. D’ailleurs, la connaissance de ce monde ne leur est pas forcément utile. Sauf peut-être pour les malades sur lesquels ils « buttent ».

Une introduction explique le dispositif, qui est ensuite illustré de façon vivante par l'exposé de 7 cas de patients passés par cette consultation.

Je regrette que ce livre ne cite comme exemples que des cas de patients d’origine africaine (Maghreb ou Afrique noire), sauf un cas d’un patient d’origine française. J’aurais bien aimé connaître le rapport d’autres cultures (amérindienne, chinoise, amazonienne etc.) à la médecine occidentale traditionnelle.
Ce que j’ai retenu de ce livre, c’est que l’écoute des croyances de ces patients et de leurs familles est un peu leur psychanalyse, la compréhension de l’intervention de leur inconscient dans le fonctionnement de leur corps.

Cette méthode, cette pratique plus humaine que scientifique de la médecine, pourrait bénéficier à d’autres patients moins imprégnés de cultures africaines. J’ai en tête le cas de mon ami S**. Le fils de S** est très gravement malade et accapare l’attention de toute la famille. S**, en plus de sa maladie de Parkinson récemment diagnostiquée, se plaint de maux de ventre restés un mystère après moult examens et consultations de spécialistes. Il a failli s’étrangler quand le médecin a osé lui suggérer que son mal était peut être psychologique… Celui-là n’a pas besoin d’un médiateur culturel, mais une prise en charge psy (psychologique, psychiatrique, psychanalytique) aurait pu lui être utile !

La conclusion, c’est que le patient est un étranger pour le médecin, quelle que soit sa couleur de peau ou sa langue maternelle.