mercredi 25 décembre 2013

calendrier de l'avent 25

À tout seigneur tout honneur ! Ce bouquet final ne pouvait être dédié qu'à Jean Sébastien Bach (sinon monsieur de K me jette en chausson et en pyjama dans la rue).

Mais c'était trop dur de choisir !... Alors je vous ai servi un petit assortiment.

                   


Et je me suis retenue, je n'ai fouillé que dans les oeuvres vocales, mais j'aurais pu aussi piocher dans les oeuvres pour violoncelle seul, ou les partitas pour violons... L'année prochaine !

dimanche 1 décembre 2013

Calendrier de l'avent 1

La vue de la date ce matin m'a donné une idée. Ce blog était un peu languissant. Pour rattraper ma moyenne sur 2013, je publierai une page par jour en décembre, soit un bonbon par jour à découvrir. Et tout ça gratuitement ! Elle est pas belle la vie ?


(la photographie est de monsieur de K)

Tu sais comment ça marche un calendrier de l'avent : ouvre la petite fenêtre !

samedi 30 novembre 2013

Mme de K revient ! si tant est qu'elle fût jamais partie

Oui, je sais, je te délaisse un peu hein ?...
Mais l'essentiel c'est que je finisse par revenir, non ?

Veux-tu que je te fasse part de deux réflexions que je me suis faites en croisant un 4x4 Dust*r D*cia l'autre jour ? (si tu as répondu non, trop tard ! c'est écrit)

Déjà je me suis demandée si "duster" ça voulait pas dire "chiffon à poussière" en anglais, bingo ! Pas très heureux comme choix de nom pour une voiture...


Ensuite, je me suis dit que la Dust*r était une sorte d'oxymore automobile. Généralement, quand tu t'achètes un 4x4 c'est pour dire : "regarde comme j'ai plein d'argent" (et en sous-titre : "regarde comme je m'en fous d'émettre davantage de CO2 et de consommer davantage de pétrole"). Enfin je crois que ça doit être ça la motivation... Mais en vrai je sais pas trop car ça ne m'est jamais arrivé. Or donc, c'est un peu contradictoire de vouloir faire bling-bling et en même temps choisir un modèle pas cher. C'est un peu comme acheter du caviar marque repère, non ?

D'autre part, je voulais ici faire un coming-out : j'aime beaucoup la Bretagne et les bretons (surtout un breton) mais je me désolidarise du mouvement des bonnets rouges ! Je suis pour taxer davantage les camions (de façon équitable bien sûr !), je suis pour arrêter la production de poulets bas de gamme, je suis pour ne pas trop copiner avec les patrons, qui n'ont quand même souvent qu'un objectif : faire davantage de pognon.
En plus les vrais marins ont un bonnet bleu ! Voilà !


Kenavo ar wech all !

samedi 9 novembre 2013

où Mme de K t'assome avec une fiche de lecture longue comme un jour sans brioche *

Qui était président de la République à l’époque du Front Populaire ? Léon Blum ? Perdu ! Léon Blum était président du Conseil… Mais tu as des excuses ! tu peux chercher dans un manuel scolaire d’Histoire de 3e (je l’ai fait) : 6 pages sur le Front Populaire mais le nom du président de la République, Albert Lebrun, ne figure pas ! La faute à la Constitution de la IIIe République qui faisait du président une sorte de reine d’Angleterre.

Aussi tu jugeras de mon intérêt lorsque le tirage au sort de la dernière opération « Masse critique » m’a attribué une biographie d’Albert Lebrun ! De plus, cette biographie a été écrite par Eric Freysselinard, ancien préfet, mais surtout arrière-petit-fils d’Albert Lebrun, qui a pu puiser dans les archives familiales, et en particulier dans le journal intime de Marguerite Lebrun, l’épouse de ce président qui fut contraint en 1940 de nommer le maréchal Pétain président du conseil. On sait comment cela finit…

Las ! Un problème pratique vint gâcher ma joie : le livre fait près de 600 pages et pèse plus d’un demi-kilo !... Il t’est déjà arrivé de renoncer à lire un livre parce qu’il était trop lourd ? moi oui ! et je suis sûre que je ne suis pas la seule. Au lit ou dans un fauteuil il m’est impossible de tenir ce poids à bout de bras, et si je lis assise avec le livre posé sur la table, j’ai vite des douleurs dans la nuque. J’ai déjà parlé de ce problème du poids des livres (remeber ?).

Je me suis quand même efforcée d’en lire un peu de ce gros gros livre. Et s’il est si gros, c’est que l’auteur donne trop de détails à mon goût. Je ne suis pas chercheur en histoire, je n’ai pas besoin de savoir par exemple que « Lors de certaines de ses permissions [alors qu’il fait son service militaire], nous savons qu’il rend visite à une cousine, Mme Bourgès, et l’accompagne au piano. Elle était l’épouse d’un polytechnicien de la promotion de 1883 et sera la grand-mère de Maurice Bourgès-Maunoury, polytechnicien et président du Conseil sous la IVe République. » Non mais sans rire, à part la famille Bourgès, ça n’intéresse personne cette anecdote.

De même, peu me chaut de savoir que [à son entrée à l’École des Mines] « Cette année-là, quatre postes sont offerts au major Lebrun et ses camarades [jusque-là ça va], Chipart (1871-1950), futur enseignant-chercheur et directeur de l’École des Mines de Saint-Etienne, Jean Ravier, mort prématurément (1869-1900), et Pol Calteaux (1871-1937), futur ingénieur général des mines, qui passa au service de l’administration. » Tu vois le truc ? moi j’aurais relu son manuscrit, le livre n’aurait pas pesé si lourd !
Autre chose qui pèse quelques grammes de trop : l’auteur donne un petit peu trop son avis pour un historien, ou qui se pique de l’être. Par exemple [après l’élection de Lebrun au Conseil Général] « À vingt-sept ans, il est le benjamin de cette assemblée de notables, dont la moyenne d’âge est de quarante-neuf ans, et qui se compose d’agriculteurs, de commerçants (brasseurs ou marchands de vin), de professions libérales et de fonctionnaires. Les médecins, qui bénéficient d’une clientèle facile [no comprendo…], sont les plus fortement représentés, alors qu’on ne compte qu’un prêtre [prêtres qui eux n’ont pas une clientèle facile alors ? bon, je me moque un peu, mais jusque-là ça va, c’est la suite que je trouve hors sujet]. Grande différence par rapport à aujourd’hui où l’on trouve moins d’agriculteurs, peu de professions libérales, une dizaine d’enseignants et autant de retraités (de l’enseignement, de la SNCF, de la Poste, …), en un raccourci saisissant de la fonctionnarisation de notre pays ».

Albert Lebrun et sa famille en 1932
Par contre, il ne dit pas quand, ni avec qui, Albert s’est marié… Ce n’est pas que je sois particulièrement fleur bleue, mais comme il cite sa femme à tout bout de champ, j’aurais bien aimé en savoir un peu plus sur elle (peut-être en parle-t-il après l'endroit où je me suis arrêtée... mais alors la chronologie n'est pas bonne).

Bref, si je veux en savoir plus sur Albert, il faudra que je trouve un juste milieu entre la notice Wikipédia et ce livre !

* J'ai acheté cet aprem chez le bon boulanger une brioche pour le p'tit déj', je te dis que ça... J'ai hâte d'être à demain ! (si t'es arrivé jusque-là, t'aurais bien mérité aussi une tranche de brioche !)

lundi 21 octobre 2013

où il est prouvé que Jésus aurait pu marcher sur l'eau...

...s'il avait pu disposer de 13 567 kg de fécule de maïs ! (m*ïzena est une marque mon bon, et je ne fais pas de pub !)

En effet le mélange eau + fécule de maïs forme un fluide non-newtonien ; c'est à dire que sa viscosité varie avec la force de cisaillement. En gros, si tu attaques sa surface rapidement, il est dur, et si tu y vas molo, il est aussi liquide que ses copains. Donc tu peux courir sur une piscine remplie d'eau + fécule de maïs. La preuve en image (si, je t'assure, va voir, c'est rigolo !). Par contre, si tu marches, tu coules (la question est : Jésus courait-il ?).

 
Tu es gourmand(e) (je rajoute le (e) spécialement pour miss Tortue) de physique, va sur cette page pour en savoir davantage.

La mécanique des fluides est une science passionnante et pas très fatigante. La preuve, y en a qui sont payés pour observer la chute d'une goutte de poix qui se produit tous les 10 ans en moyenne. Pas trop stressant comme boulot, hein ? Sauf quand la goutte tant attendue tombe alors que la caméra qui la guette est en panne!... Une expérimentation couronnée par un prix IG Nobel (mais si tu connais ! je t'en ai déjà parlé ).


lundi 14 octobre 2013

aujourd'hui : musique !

Parlons musique, veux-tu ?

D'abord je voudrais te faire écouter une chanson de Claire Diterzi. Ce n'est pas la plus récente, ni celle que je préfère, mais elle m'intrigue.


Ce qui m'intrigue, c'est pourquoi elle choisit de répéter le numéro de téléphone 02 98 44 et 12 deux fois, numéro qui m'a tapé dans l'oreille car il commence comme celui de belle-maman, et qui est celui de la librairie Dialogue à Brest (page de blog garantie 0% de pub !).

Ensuite, je voudrais te parler de Féloche (et non, ce n'est pas le vieux surnom pourri de Félicie, mais de Félix, l'heureux). Je ne connaissais pas ce garçon jusqu’à aujourd'hui (toi non plus, hein ?), mais l'air de cette chanson m'avait déjà tilté dans l'oreille (à toi aussi, hein ?).


Ce qui m'a intéressée, c'est que j'ai entendu un reportage à la radio qui expliquait que le gentil coup de sifflet qu'on entend est en fait un langage, le silbo gomero de l'île de la Gomera aux Canaries. Ce langage a été inscrit en 2009 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

Tiens, si t'as un peu de temps (22 minutes) va regarder la vidéo du "making of" de la chanson, c'est sympa !

mardi 1 octobre 2013

pont pour Lise

Et un p’tit cours d’histoire-géographie, ça te dit ?
Ce n’est pas hors sujet, que non ! C’est parti d’un vagabondage d’idée, je me disais « Qu’est-ce que je pourrais bien écrire pour Lise ayant rapport avec un pont ? » Puis un mot m’est venu à l’esprit Pont Euxin, et je me suis rendue compte que je ne savais pas ce que c’était…

Mer_Noire_(carte)
Petite recherche express sur wikipédia (comme d’hab !). Je lis que Pont Euxin est l'ancien nom de la mer Noire, du grec Pontos Euxeinos qui veut dire "mer amicale ou accueillante". Pourquoi Pont Euxin est devenu Mer Noire ? Je te laisse aller lire la page de wikipédia, c'est trop long à expliquer !
Le Pont Euxin avait donné son nom, aux temps antiques, au Royaume du Pont (situé sur la rive nord de l'actuelle Turquie asiatique). Et si je cite ce Royaume du Pont, c'est qu'il a eu un roi célèbre : Mithridate VI Eupator, ou Mithridate le grand. Mais si tu le connais ! C'est le roi qui craignait tant de se faire empoisonner qu'il s'est immunisé en ingurgitant tous les jours une mini-dose de poison, d'où le verbe mithridatiser.
La Mer Noire communique au sud avec la Mer de Marmara et la Méditerranée, et au nord avec la Mer d'Azov.

Mer d’Azov ! Mon père disait « merdazof » pour ne pas dire merde. Le jour où j’ai découvert que la mer d’Azov était une mer, c’était en cours d’histoire-géo justement, en sixième, j’ai failli éclater de rire. Monsieur Ducoudray n’aurait pas apprécié… C’est un des rares profs de collège dont je me rappelle le nom. Il était très effrayant et en même temps très intéressant. Il avait dit à ma mère « Cette petite-là on en fera quelque chose si les petits cochons ne la mangent pas » (en parlant de moi bien sûr !) Et si je me rappelle de lui, c’est qu’apparemment c’était quelqu’un !

Ma mère disait « macaniche » pour ne pas dire macarel, mais c’est une autre histoire.
Quelle navigation ! On est partis loin encore !...

mardi 24 septembre 2013

lundi 9 septembre 2013

aptonymie*

(spéciale dédicace à Joe Krapov)

En sillonnant les routes d'elle-est-méchante Ille-et-Vilaine, je me demande pourquoi on a mis le festival de la BD à Angoulême...



En examinant attentivement la carte, tu auras remarqué deux villages : La Chapelle du Lou et Le Lou du Lac. Et tu t'es dit "mais pourquoi diantre n'y a-t-il pas de P à Lou ?". 

Sache, mon ami, que cette chapelle n'abrite pas de loup, ni même de leu à la queue leu leu, mais qu'elle est construite près d'un Louc'h, mot breton signifiant "lac creusé de mains d’hommes". C'est expliqué . Mais je crois qu'ils ont confondu louc'h et loc'h... Et il n'est pas impossible, maintenant que tu me le dis, que ce mot soit de la même étymologie que le loch écossais (bingo !).

Je connaissais déjà la nuance entre "toull" (trou sec) et "poull" (trou mouillé), me voilà avec une troisième sorte de trou !... Trois mots pour désigner un trou, et un seul, "glas" pour toutes les couleurs entre gris, bleu et vert. Ces bretons n'ont pas fini de m'étonner !

* J'ai déjà souvent parlé d'aptonymie (une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, plein de fois en fait, je radote un peu non ?), contente de constater que tu t'en souviens !

vendredi 6 septembre 2013

Je t'aime à tout jamais

J'aime les arbres, j'aime les pierres, j'aime l'amour.
Je ne pouvais donc qu'aimer l'oeuvre de Eric Landman !


Ça me fait penser à une photographie de monsieur de K.

C'est tout ? C'est tout ! (reprise en douce)

mercredi 21 août 2013

Rendez moy mes plaisirs

Madame de Keravel en a un peu sa claque (et ce fut le déclic) de tailler sa pelouse (son gazon maudit) avec une cisaille ! Elle a la désagréable sensation que, dès qu'elle a le dos tourné, l'herbe recommence à pousser...
Heureusement que son jardin (secret) est minusculissime !

Puisque tu as été sage, je te donne à écouter cette charmante chansonnette (de Marc-Antoine Charpentier 1643-1704, interprétée par Henri Ledroit). Elle deviendra, j'en suis sure, ton refrain de prédilection.



Rendez moy mes plaisirs, rendez moi ma Silvie,
Dieux cruels qui venez de terminer son sort
Ah vous êtes jaloux du bonheur de ma vie
Et pour la posséder vous me l'avez ravie
Mes cris pour la ravoir ne sont qu'un vain effort
Rendez moy mes plaisirs, rendez moi ma Silvie
Dieux cruels qui venez de terminer son sort
Rendez moy mes plaisirs, rendez moi ma Silvie
Ou me donnez la mort.

(peinture : Watteau - le mezzetin - 1717)

vendredi 16 août 2013

où tu apprendras que l'aede breton n'est pas si moisi

Dernier concert des vacances... (argh !). Mme de K n'écoute pas que des musiques moisies du XVIIIe siècle, mais aussi des musiques moisies du XXIe siècle. Mme de K est donc partie bras dessus bras dessous avec monsieur de K au jeudis du port à Brest voir Alan Stivell.
Si tu t'imagines (comme moi) un barde avec des fleurs dans ses cheveux longs en train de grattouiller délicatement sa harpe en fredonnant de la poésie celtique, oublie ça ! 

C'est drôlement rock n'roll figure toi !... J't'assure, ça envoie du bois ! clique pour voir.

Quant à cette histoire de tri martolod, j'ai révisé un peu mon breton et je peux te dire que c'est une histoire classique : trois jeunes marins qui jettent l'ancre près d'un moulin où ils rencontrent une jolie servante. L'histoire finit par une ellipse : ils auraient été à Nantes acheter une bague... Ouais, mon œil ! Lequel des trois aurait acheté la bague ? Encore une entourloupe pour faire taire la fille... Aucune moralité ces marins !
Enfin Alan Stivell ne chante que le début de cette chanson traditionnelle ; il semble qu'à la fin un des marins soit décidé à tenir sa promesse...

jeudi 8 août 2013

Mme de K vire romantique

Je t'ai parlé il y a peu d'un concert d'orgue. J'avais trouvé l'organiste bien mignon. Et bien cette fois, je suis sortie du concert carrément en amour ! Tu me diras "Mais cette Mme de K elle use de ses yeux au concert, pas de ses oreilles ?". À quoi je répondrai "Mais le visuel est important dans un concert ! Sinon autant écouter un CD !" (ne clique pas sur ce lien, j'y dis le contraire, ou presque).
Donc cette fois-ci, c'était Schubert, trio opus 100, tu connais surement le thème qui a servi à Kubrick pour son film Barry Lyndon (clique sur l'image pour voir un extrait du film).


Si tu penses Schubert = salon bourgeois + ambiance feutrée + lustres en cristal + belles dames en robe de soie + sourires timides derrière des éventails, oublie ça tout de suite ! Je n'ai jamais entendu Schubert dans une version aussi... virile ! J'en suis sortie les sens tourneboulés !
Les trois musiciens (François Salque, violoncelle, Pierre Fouchenneret, violon, Simon Zaoui, piano) étaient bons, mais j'ai eu un petit faible pour le violoncelliste. D'ailleurs je crois qu'il l'a bien senti : il n'a pas arrêté de me regarder pendant le concert... (ma copine M. qui était à côté de moi n'est pas de cet avis).
Si tu veux t'en mettre plein des oreilles, clique (même violoncelliste et même violoniste, mais avec une meuf c'est beaucoup moins... comment dire... testostéroné)

dimanche 4 août 2013

Faulkner est mort alcoolique, et tu vas comprendre pourquoi

Lorsqu'on lui a remis son prix Nobel en 1950, William Faulkner a dit dans son discours (bafouillé... si je te jure, tu peux aller l'écouter ) : 


Our tragedy today is a general and universal physical fear so long sustained by now that we can even bear it. (..) I decline to accept the end of man. (...) I believe that man will not merely endure: he will prevail. He is immortal, not because he alone among creatures has an inexhaustible voice, but because he has a soul, a spirit capable of compassion and sacrifice and endurance. The poet's, the writer's, duty is to write about these things.

(le texte complet en anglais est ici)

Ce qui, douloureusement traduit par Mme de K, donne
Notre tragédie aujourd'hui est une peur physique, générale et universelle, que nous endurons depuis si longtemps que nous arrivons même à la supporter. (...) Je refuse d'accepter la fin de l'homme. (...) Je crois que l'homme ne va pas simplement perdurer : il va s'imposer. Il est immortel, pas seulement parce que lui seul de toutes les créatures a une voix inextinguible, mais parce qu'il a une âme, un esprit capable de compassion, de sacrifice et d'endurance. Le devoir du poète, de l'écrivain, est d'écrire sur ces choses.

Alors tu comprends bien que je n'ai que deux options : soit dire que Faulkner est un sacré dégénéré, alcoolique et dépressif, soit arrêter d'écrire tout de suite !

Quoi ? tu trouves que Faulkner jeune ressemble à Tintin ? mais tu peux pas rester sérieux cinq minutes hein ?... déso (pi) lant !