Tu crois qu'elle oserait ?!... voyons cela de plus près !
Je n'ai pas fait de grandes études littéraires (grandes si, mais littéraires non), mais je crois me rappeler que la concordance des temps est le B-A-BA de l'écriture,
non ?
non ?
Je tombe sur un petit livre de Chateaubriand intitulé Le dernier Abencerage. Je le lis (oui, je sais, y a des trucs plus folichons à faire dans la vie, mais je n'avais jamais rien lu de Chateaubriand, et il fallait bien satisfaire ma curiosité). Au cours de ma lecture, je trébuche plusieurs fois sur des paragraphes mêlant passé et présent. Désagréable ! Je me demande si à l'époque c'était moins strict que maintenant, ou si Chateaubriand à écrit cette nouvelle alors qu'il avait 12 ans, ou si c'est tout simplement un mauvais écrivain ? mais là, je sens que j'iconoclastise...
Je te donne une preuve quand même :
Ils sortent (présent) ; ils arrivent (présent) à un cimetière qui fut jadis celui des Maures. On voyait (passé) encore çà et là de petites colonnes funèbres autour desquelles le sculpteur figura jadis un turban, mais les chrétiens avaient depuis remplacé ce turban par une croix. Aben-Hamet conduisit (passé) Blanca au pied de ces colonnes.
Quelque temps plus tard (un certain temps comme dirait Fernand Reynaud), je prends un livre de Marie Ndiaye à la bibli (peut-être attirée par la couleur bonbon de la couverture). Et sur quoi tombé-je ? Je te le donne Émile : la même chose !
La preuve :
Je suis tellement remuée que c'est à peine si je prête attention à Cristina qui traverse la rue, dans son mini-short rose, de sa démarche dansante. Elle m'embrassa deux fois sur chaque joue et je sentis son odeur de fleur.
Là, ce n'est pas un archaïsme ou une maladresse je pense. Ce doit être volontaire. Et pour cette raison (et d'autres) je crois que je ne vais pas finir ce livre... Pourtant j'ai lu des choses d'elle que j'ai aimées (remember ?)
Ça me rappelle ce livre de JMG Le Clézio (ça devait être Mondo) que je n'ai jamais pu finir car il employait l'imparfait au lieu du passé simple et que ça perturbait ma compréhension du récit.
Ben moi j'aime pas qu'on déforme ou torture la langue pour faire genre (comme dirait mademoiselle de K N°2). Si un fin lettré passe par ici et veut bien m'expliquer l'intérêt de ce genre de pirouette, je suis preneur (preneure) (preneuse) (prenatrice).
La preuve :
Je suis tellement remuée que c'est à peine si je prête attention à Cristina qui traverse la rue, dans son mini-short rose, de sa démarche dansante. Elle m'embrassa deux fois sur chaque joue et je sentis son odeur de fleur.
Là, ce n'est pas un archaïsme ou une maladresse je pense. Ce doit être volontaire. Et pour cette raison (et d'autres) je crois que je ne vais pas finir ce livre... Pourtant j'ai lu des choses d'elle que j'ai aimées (remember ?)
Ça me rappelle ce livre de JMG Le Clézio (ça devait être Mondo) que je n'ai jamais pu finir car il employait l'imparfait au lieu du passé simple et que ça perturbait ma compréhension du récit.
Ben moi j'aime pas qu'on déforme ou torture la langue pour faire genre (comme dirait mademoiselle de K N°2). Si un fin lettré passe par ici et veut bien m'expliquer l'intérêt de ce genre de pirouette, je suis preneur (preneure) (preneuse) (prenatrice).