dimanche 4 août 2013

Faulkner est mort alcoolique, et tu vas comprendre pourquoi

Lorsqu'on lui a remis son prix Nobel en 1950, William Faulkner a dit dans son discours (bafouillé... si je te jure, tu peux aller l'écouter ) : 


Our tragedy today is a general and universal physical fear so long sustained by now that we can even bear it. (..) I decline to accept the end of man. (...) I believe that man will not merely endure: he will prevail. He is immortal, not because he alone among creatures has an inexhaustible voice, but because he has a soul, a spirit capable of compassion and sacrifice and endurance. The poet's, the writer's, duty is to write about these things.

(le texte complet en anglais est ici)

Ce qui, douloureusement traduit par Mme de K, donne
Notre tragédie aujourd'hui est une peur physique, générale et universelle, que nous endurons depuis si longtemps que nous arrivons même à la supporter. (...) Je refuse d'accepter la fin de l'homme. (...) Je crois que l'homme ne va pas simplement perdurer : il va s'imposer. Il est immortel, pas seulement parce que lui seul de toutes les créatures a une voix inextinguible, mais parce qu'il a une âme, un esprit capable de compassion, de sacrifice et d'endurance. Le devoir du poète, de l'écrivain, est d'écrire sur ces choses.

Alors tu comprends bien que je n'ai que deux options : soit dire que Faulkner est un sacré dégénéré, alcoolique et dépressif, soit arrêter d'écrire tout de suite !

Quoi ? tu trouves que Faulkner jeune ressemble à Tintin ? mais tu peux pas rester sérieux cinq minutes hein ?... déso (pi) lant !

8 commentaires:

  1. Il parle des hommes, pas des femmes, heureusement moins atteintes de sinistrose (quoique )alors continue Mâme K.

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  2. Je crois même qu'il était déjà alcoolique avant de mourir :-)

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  3. Zoë >> ah c'est ça !... je me demandais pourquoi il n'avait pas écrit Homme avec une grande hache ;-)

    Walrus >> y a des chances ! (et même longtemps avant si on en croit wikipedia)

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  4. Dégénéré ? Bigre, comme tu y vas dis donc.

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  5. Bafouiller, bafouiller, c'était pas l’alcool, c'était l'émotion.
    Je voudrais t'y voir. Le Nobel, quand même.

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  6. Ah, ben non! tu vas pas arrêter d'écrire... faut pas croire tout ce que disent les hommes, tu sais.

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  7. Marie O. >> ben oui ! l'alcool détruit les neurones non ?

    Berthoise >> tu me vois au prix Nobel ? c'est trop d'honneur dis-donc !

    Dom A. >> tu as le sens du détail toi !

    MarieNeige >> d'accord ! :-)

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