vendredi 27 juin 2014

Martin Parr

Tu connais l’opération « Masse critique » organisée par le site Babelio ? Le principe : une fois tous les… (je sais pas ? 1 mois ?) tu peux choisir un livre dans la liste proposée et, si tu es choisi (tiré au sort ?), tu gagnes le livre à la condition que tu publies une critique.

Cette fois j’ai eu de la chance ! J’ai reçu un énooorme livre sur Martin Parr édité par Phaidon. Mais si, tu sais, Martin Parr, le photographe britannique. On en a parlé récemment car la MEP (maison européenne de la photographie) lui a commandé une série thématique sur Paris ; et il a produit des photographies qui ont fait l'objet d'une exposition à la MEP au printemps 2014. Elles illustrent non pas Paris (monsieur Parr est imprévisible) mais les touristes qui visitent Paris .

Car Martin Parr aime les gens, tous les gens : ta grand-mère et son napperon au crochet sur la télé ; le gosse de ton voisin qui mange une grosse glace verte dégoulinante ; ta cousine en robe à fleur assise sur un canapé à fleurs devant un papier peint à fleurs ; tonton James (car ses personnages sont le plus souvent britanniques) qui porte des chaussettes roses avec ses sandales.
Son travail est davantage ethnographique que plastique. Il souligne toutes les petites mochetés qui nous rendent si attachants, nous les gens du peuple (si, moi aussi !). Il est un clin d’œil moqueur mais gentil. Ironie qu’il s’applique aussi à lui-même, car ses autoportraits sont d’une kitcherie décapante.

Il faut que je te parle de l’objet livre en lui-même : c’est une espèce de gros pavé jaune citron et rose bonbon matelassé, aux couleurs de Martin Parr. Il a été écrit par Val Williams, critique d’art spécialiste de la photographie. J’avoue que je n’ai pas lu tous les blablas… mais quand tu reçois un livre pareil, c’est pour regarder les photographies non ? Et là il y a de quoi faire ! 400 pages de photos ! J’y retourne…

mardi 24 juin 2014

dans quel monde vit-on ?

2 articles se téléscopent ce matin à la une de l'actualité.

Les agriculteurs protestent contre un amendement sur l'interdiction des épandages de pesticides à moins de 200 mètres des lieux publics. (article)



Selon une étude américaine, une femme enceinte qui vit près d'une ferme utilisant des pesticides a 66% de risques en plus d'avoir un enfant autiste.(article)

Concernant cette dernière info, j'avais déjà lu un article qui accusait les pesticides d'augmenter le risque d'autisme, mais aussi de maladie coeliaque (qui provoque notamment une intolérance au gluten). Cet article ne me paraissait pas très sérieux... Là ça fait un deuxième qui soutient la même théorie, de quoi se poser de sérieuses questions !

lundi 16 juin 2014

Porto

Je ne sais pas si l'enfer est pavé de bonnes intentions *, mais je sais que les trottoirs de Porto** sont pavés de jolis dessins noirs et blancs. C'est caractéristique de toutes les villes du Portugal et des ex-colonies portugaises. Ça s'appelle calçada portuguesa (chaussée portugaise), et c'est mis en péril par les difficultés économiques subies par les municipalités qui ont du mal à les entretenir (d'après cet article).



* Et je ne le saurai jamais, car je suis un ange !
Elle est bizarre cette expression d'ailleurs ! Tu crois que le bon Dieu est assez tordu pour balancer en enfer les pauvres hères qui voulaient bien faire mais qui, pour une raison ou pour une autre (bêtise, météo, loi de la tartine de confiture etc.) ont loupé leur coup ? Ça serait vraiment pas juste !

** Oui, j'ai eu l'heur et le bonheur de passer 4 jours à Porto avec monsieur de K et les demoiselles de K.